Du côté d'Ostende
Au crépuscule de sa vie, Henri Chaumont, qui a toujours dissimulé son appétit pour les personnes de son sexe, considère tristement qu'il n'a pas assez vécu.
Dans un Bruxelles intemporel, il est au moins une amitié, féminine, qui a résisté au temps, celle qui le liait à Émilienne Balthus. Au début du récit, Émilienne meurt. Elle laisse des carnets qu'Henri ne peut s'empêcher de lire et qui vont le replonger dans son propre passé. Ainsi se souvient-il du suicide d'un adolescent qui pensait l'aimer sans espoir de retour... Un conte cruel, elliptique, élégamment immoral.
Jacqueline Harpman nous confie ici les mémoires d’Emilienne et de Léopold (la plage d’Ostende) vues par le grand ami discret de cette dernière. Ce sont vraiment les sentiments d'Emilienne qui donnaient la grandeur à « La plage d’Ostende ». La narration d'Henri nous laisse vraiment à l'extérieur de l'histoire qui m’a tant charmée.
J’ai aimé : rien
Je n’ai pas aimé : Grosse déception car après avoir dévoré « la plage d’Ostende » il y a quelques années, je m’attendais à une histoire aussi forte, un texte riche en émotion….et non, celui-ci m’a semblé fade, insipide, je n’ai plus retrouvé la puissance de l’écriture de J Harpman. Dommage, je me suis ennuyée….
Ma note : Abandon
Du côté d’Ostende Jacqueline Harpman Grasset 209 pages 01/2006